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La vulnérabilité est principalement considérée comme un trait de caractère de la personne en tant que telle, enraciné dans une certaine faiblesse. Mais nous sommes aussi vulnérables si nous vivons dans des circonstances qui ne répondent pas à nos besoins ou dans un environnement aversif. J’aimerais apporter un autre éclairage sur ce concept en me concentrant sur cet aspect institutionnel ou, en d’autres termes, la vulnérabilité structurelle. La vulnérabilité est aussi multiple que les personnalités impliquées. Les structures qui traitent les abus doivent respecter TOUTES les couches de vulnérabilité et de blessures (première conclusion structurelle). La personne qui est plus vulnérable a plus de droits ! (deuxième conclusion structurelle). Certaines caractéristiques des institutions contribuent à accroître les risques, ce qui doit être pris en considération (troisième conclusion structurelle). La vulnérabilité, même dans les institutions, a des dimensions profondes comparables au viol et à la trahison. Il faut en tenir compte pour combattre ces phénomènes avec efficacité et efficience. (quatrième conclusion structurelle). La vulnérabilité découle principalement de l’abus de pouvoir passif ou actif – à tous les niveaux. C’est la raison pour laquelle des services d’assistance indépendants doivent être disponibles et que des enquêtes indépendantes sont nécessaires (cinquième conclusion structurelle). Le discours se terminera par des tâches concrètes de protection structurelle et des conseils aux personnes qui risquent de devenir des victimes.